Ce que vous aimeriez peut-être savoir

Et si on faisait un peu connaissance ?

Avant de prendre rendez-vous, ou simplement pour mieux comprendre ma manière de travailler, voici quelques réponses aux questions que peut être vous vous posez .
J’y partage aussi quelques réflexions personnelles, car je crois qu’il est important d’être claire sur le cadre, mais aussi sur le sens que je donne à mon métier.
Prenez ce temps, lisez à votre rythme… Et si vous avez d’autres questions, je suis là pour y répondre.

Combien de séances faut-il pour aller mieux ?

Il n’y a pas de nombre de séances prédéfini. Chaque personne vient avec son histoire, son rythme, ses ressources. Pour certain(e)s, quelques rencontres suffisent à traverser une difficulté ponctuelle. Pour d’autres, un accompagnement plus long est nécessaire pour dénouer des enjeux plus profonds. Ce n’est pas une “consommation de séances” mais un processus, souvent sensible, qui se construit au fil de la relation thérapeutique.

Pourquoi mettez-vous autant l’accent sur le lien thérapeutique ?

Parce que je suis convaincue – et l’expérience me le confirme – que c’est le lien, la qualité de la rencontre, qui rend le travail possible. Ce n’est pas “juste parler” : c’est être accueilli tel(le) que l’on est, dans un espace où l’on peut se dire, se comprendre, parfois se transformer. Le cadre, la confidentialité, la régularité, le respect mutuel , la présence et l’engagement sont les fondements de cette relation.

Est-ce que je dois avoir un objectif précis en venant ?

Pas forcément. Parfois on ne sait pas exactement ce qui ne va pas, on sent juste que quelque chose coince. Le travail thérapeutique peut justement aider à clarifier ce flou. C’est un espace pour penser ensemble, mettre des mots, retrouver du sens. L’objectif peut émerger au fil des séances, ou se transformer avec le temps.

Peut-on “échouer” une thérapie ?

Il n’y a pas d’échec, seulement des parcours différents. Parfois une thérapie s’interrompt, parfois elle reprend plus tard sous une autre forme. Ce n’est pas un examen, ce n’est pas non plus une ligne droite. C’est un chemin, avec ses détours, ses lenteurs, ses révélations. Ce qui compte, c’est ce que cela vous apporte, même si ce n’est pas toujours immédiat ou visible.

Est-ce que ce que je dis en séance reste confidentiel ?

Oui, absolument. En tant que psychologue, je suis tenue au secret professionnel. Tout ce que vous partagez reste strictement confidentiel. Cet engagement est essentiel pour que vous puissiez vous exprimer librement, sans crainte d’être jugé(e) ou exposé(e). La confidentialité fait partie intégrante du cadre sécurisé que je m’engage à offrir.

Et si je ne me sens pas à l’aise avec vous ?

C’est une question très importante. Le choix du thérapeute est personnel : il faut que vous vous sentiez suffisamment à l’aise pour pouvoir parler librement. Si ce n’est pas le cas, il est toujours possible d’en discuter ensemble, et parfois même de réfléchir à une orientation vers un autre professionnel. Ce n’est jamais un échec, simplement une recherche de ce qui vous convient le mieux.

La relation thérapeutique repose sur la confiance, et il est naturel que cela prenne parfois un peu de temps. Mais si quelque chose vous gêne ou ne vous convient pas, vous pouvez (et devez) le dire. Il n’y a pas de bon ou mauvais ressenti. Ce que vous ressentez est un matériau précieux pour avancer.

À quelle fréquence venir en séance ?

Cela dépend de vous, de votre situation, et de ce que vous traversez. Une fréquence tous les 2 ou 3 semaines est souvent recommandée au début, car elle permet de créer une continuité et un cadre sécurisant. Mais cela peut évoluer, s’espacer, s’ajuster. On en parle ensemble, en fonction de vos besoins et de vos possibilités.

Est-ce normal de pleurer ? De ne rien dire ? D’avoir l’impression d’être à côté ?

Oui, c’est totalement normal. Pleurer en séance, se sentir bloqué(e), ne pas trouver ses mots, ou même ne pas savoir pourquoi on est là… tout cela fait partie du processus. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de vivre une séance. Ce qui compte, c’est de pouvoir être là, tel(le) que vous êtes, et de sentir que cela peut être accueilli sans jugement.

Quelle est la différence entre psychologue, psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute ?

Le psychologue a une formation universitaire en psychologie (5 ans, avec un master et un stage professionnel). Il accompagne les personnes par la parole, sans prescription de médicaments. Il porte aussi de droit le titre de psychothérapeute, sans démarche complémentaire.

Le psychiatre est un médecin spécialisé en santé mentale. Il peut poser un diagnostic médical, prescrire un traitement, voire proposer un suivi psychothérapeutique selon sa formation.

Le psychanalyste a suivi une formation spécifique en psychanalyse, souvent dans une école ou une société psychanalytique. Il ou elle a lui-même/elle-même été en analyse, parfois pendant plusieurs années.

Le psychothérapeute est un titre réglementé. Il est porté par des professionnels ayant suivi une formation agréée.

Y a-t-il des complémentaires santé qui remboursent les séances ?

Oui, de nombreuses mutuelles proposent aujourd’hui un remboursement total ou partiel des consultations chez un psychologue. Les conditions varient : certaines prennent en charge un nombre déterminé de séances par an, d’autres un montant forfaitaire ou un pourcentage du tarif.
Je vous recommande de vous rapprocher de votre complémentaire santé pour connaître les modalités exactes de votre contrat. Une facture vous sera remise à l’issue de chaque séance pour vous permettre de faire la demande de remboursement.

Que comprend le tarif d’une séance en individuel ?

Durée de la séance : 45 minutes.

Le montant de l'honoraire correspond au temps passé ensemble et bien plus : il inclut mon expérience professionnelle de plus de 25 ans, le travail de réflexion, de préparation, et de synthèse en amont et en aval de la séance, l’engagement dans la relation thérapeutique, ma formation continue et ma supervision pour enrichir et affiner ma pratique.
Il permet également de maintenir un rythme de travail soutenable, avec un nombre limité de consultations par semaine, afin de garantir à chaque personne une présence attentive et de qualité.
Enfin, ce tarif prend en compte les charges liées à l’exercice en libéral (local, cotisations, assurances, matériel, outils numériques…).

Que comprend le tarif d’une séance de thérapie de couple ?
Durée de la séance : 60 minutes.

Le montant de l'honoraire prend en compte la complexité du travail à deux, qui nécessite une attention particulière à la dynamique relationnelle, aux échanges, et au rythme de chacun. Le temps de séance est plus long qu’en individuel pour proposer à chacun un temps de parole suffisant.
Comme pour les suivis individuels, il inclut mon expérience clinique, la préparation en amont et en aval, la formation et la supervision spécifiques à ce type d’accompagnement, nécessaires pour créer un espace sécurisant pour chacun(e ).

Pourquoi ne suis-je pas encore conventionnée avec la Sécurité sociale ?

Il est important de savoir que ce propose ce dispositif est un soutien psychologique, sur 12 séances. La thérapie et ses outils sont exclus de ce cadre .

Je ne suis pas conventionnée avec le dispositif "Mon Soutien Psy", car je ne propose pas uniquement dans les séances du " soutien psychologique".
Si un accompagnement de soutien fait partie de nos échanges, mon approche va généralement bien au-delà : elle vise à comprendre en profondeur les problématiques que vous traversez et à travailler à leur résolution, en mobilisant des outils issus de différentes approches thérapeutiques.

Je préfère aller aux racines des problématiques, plutôt que de les survoler.

Un travail thérapeutique demande du temps, une continuité, un espace sécurisant où les choses peuvent se dire, se re-dire, se comprendre peu à peu. Ce n’est pas une succession de séances calibrées, c’est une construction humaine, dans une durée libre et choisie, et avec un thérapeute libre de choisir ses outils et de vous les proposer en fonction de votre problématique, au bon moment.

Le cadre proposé par "Mon Soutien Psy" ne permet pas ce type de travail, plus personnalisé, qui s’inscrit souvent dans un processus thérapeutique plus engagé. C’est pourquoi j’ai choisi de rester en dehors de ce dispositif, afin de préserver une liberté de méthode et de rythme, en accord avec les besoins de chaque personne que je reçois.

De plus d’un point de vue éthique, il m'est inconcevable d'imaginer recevoir une personne en souffrance… pour lui annoncer, dès le premier rendez-vous, qu’elle ne pourra pas bénéficier du dispositif. En effet, celui-ci est réservé aux troubles dits « légers à modérés ».

Mais qu’est-ce qu’un trouble « léger » ou « modéré » ? Et surtout, comment évaluer cela de manière fiable en une seule rencontre, alors que la parole, en thérapie, s’ouvre souvent lentement, au fil du lien qui se tisse ?

Je ne souhaite pas me placer dans une posture d’évaluation ou de tri dès la première séance — cela va totalement à l’encontre de ma manière de travailler et de concevoir la relation thérapeutique.

Pour moi, soit l’accès au soin psychique est ouvert à tous, sans condition, soit il ne l’est pas.

👉 Les critères d’éligibilité actuels au dispositif sont disponibles sur internet.

De plus, le tarif imposé par le dispositif (50 €, sans possibilité de dépassement d’honoraires) ne permet ni de couvrir les charges liées à mon activité, ni d’assurer un revenu viable. Pour compenser, je devrais recevoir beaucoup plus de personnes chaque semaine… au détriment de la qualité de mon travail et de la disponibilité que je tiens à offrir à chacun·e.

D’autant que d’autres solutions existent déjà : certaines mutuelles, employeurs ou associations participent aux frais de consultations. Ces dispositifs fonctionnent très bien actuellement et permettent un accès équitable et véritable aux soins psychiques.

Bref, il ne s’agit pas de rejeter l’idée d’un meilleur accès aux soins — bien au contraire. Il s’agit de défendre une éthique du soin psychique, respectueuse de la singularité, de la temporalité, et de la liberté de chaque thérapeute dans sa pratique.

Bref « Mon Soutien Psy » dans sa version actuelle, ne permet pas — selon moi — d’offrir un accompagnement psychique de qualité.

Soyez assuré·e que lorsque le dispositif évoluera dans ce sens, je serai la première à y adhérer… et à vous l’annoncer !